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24 mars 2025 - 08H Visioconférence
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Si le recyclage chimique des plastiques fait actuellement les gros titres de la presse alors que le cadre réglementaire européen évolue et aidera l’essor de ce type de procédé, MAPEA a choisi une troisième voie entre recyclage traditionnel et valorisation purement chimique : celle du recyclage mécano-chimique.
MAPEA projette une place particulière à la croisée des filières françaises de la plasturgie et des textiles. Elle passe d’un statut d’entreprise de services reconnue par ses pairs, armée d’une vision de plus de 15 ans du recyclage des plastiques, au développement de ses propres matières premières.
Tous les professionnels de ce domaine connaissent la difficulté de proposer des matériaux organiques recyclés compétitifs et pas seulement dans la période présente. MAPEA a orienté ses propres recherches vers une offre à véritable valeur ajoutée, à partir de gisements de déchets qui ne sont pas ou peu valorisés. Il faut en finir avec cette certitude que recyclage suppose dégradation des polymères. Dégradation de tout, des performances, des prix, de la durée de vie, etc... Celle-ci n’est pas inéluctable.
MAPEA développe donc une gamme de plastiques techniques à l’attention des transformateurs et des donneurs d’ordre qui intègrent des pièces plastiques dans leurs produits. Cette offre se positionne en substitution de plastiques techniques avec l’intégration de gisements issus de l’économie circulaire.
Les bénéfices pour les utilisateurs sont multiples : matières premières hautement performantes malgré leur pedigree, amélioration de la productivité des transformateurs, réduction de leur dépendance aux ressources d’origine fossile. Dans le même temps, MAPEA s’est employé à sécuriser ses approvisionnements.
Ainsi, les solutions de MAPEA génèrent une réduction notable de l’empreinte carbone des pièces finales, et entrainent ses clients dans une meilleure position sur le plan de leur RSE, tout en permettant une rentabilité accrue.
L’idée de base est assez simple : il s’agit d’améliorer la performance des matériaux recyclés pour compenser le coût du recyclage et ainsi en améliorer sa compétitivité. Elle est concrétisée par une compatibilisation mécano-chimique entre les polymères intervenant durant la phase de compoundage. Certains mélanges de polymères peuvent ainsi être valorisés sans avoir besoin de séparer les composants.
Le matériau plastique obtenu se révèle ainsi performant sur le plan mécanique, fiable et régulier. Lorsque le gisement exploité est un textile, ce dernier nécessite une étape complémentaire de transformation mécanique que MAPEA maîtrise aujourd’hui parfaitement dans le cas des textiles synthétiques tels que les polyesters, les polyamides, le polypropylène, mais aussi le coton et les mélanges polyester et coton, quelle que soit leur présentation et leur composition effective.
De ce procédé sont issues des matières premières en granulés, parfaitement comparables à ceux que la plasturgie utilise habituellement. Ils pourront être mis en forme par tous procédés traditionnels avec les mêmes équipements utilisés pour les plastiques d’origine pétrochimique.
MAPEA propose à ce jour trois gammes qui peuvent présenter jusqu’à 95% de matières initialement rebutées ou usagées :
Leurs performances respectives couvrent une large gamme de propriétés d’usage.
Outre que l’offre de MAPEA est diversifiée, elle représente un élargissement significatif des sources de matières premières mises en œuvre par la plasturgie avec l’extension à la valorisation de textiles par la création de matières premières techniques.
De ce fait, on peut reconnaître à la démarche de MAPEA une anticipation de nature à réduire les risques périodiques de pénurie de certains matériaux polymères.
Il y a plus encore : en désolidarisant le coût des matériaux plastiques des variations de cours des matières premières d’origine pétrochimique, cette démarche doit participer à une stabilité bienvenue des prix des matières premières exploitées par la plasturgie.
Naturellement, il faudra quelques années encore pour le vérifier concrètement à une large échelle mais il n’est pas trop tôt pour l’anticiper.
Manque-t-il des filières d’approvisionnement pour en assurer la sécurité ? Elles se mettent progressivement en place et seront prochainement opérationnelles.
Plus que jamais, la période présente avec ses incertitudes, ses difficultés nouvelles, se prête à la mise en place d’un choix stratégique de gestion des matières premières et des coûts qui les accompagnent pour une ère nouvelle de refus du gaspillage des matériaux.
Le compoundeur y trouvera son compte par la marge accrue qu’il visera du fait de l’amélioration des performances par opposition à leur dégradation quasi systématique avec les procédés actuels.
Le plasturgiste et ses clients également par cette déconnexion des prix avec ceux des matières d’origine pétrochimique mais aussi grâce à une diversification des sources d’approvisionnement et à leur adaptation toujours plus grande à leurs besoins.
Sans oublier pour autant les gains récupérables actuellement avec les différentes incitations financières (type ORPLAST) à sortir progressivement de la seule économie linéaire ou les pénalisations prochaines qu’on nous promet en l’absence de volonté d’aller dans ce sens.
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