Filament HIPS-R
Deux filaments restent à développer pour atteindre l’objectif initial. Un filament en PETG recyclé est en cours de développement, afin de proposer une matière résistante, avec une bonne stabilité dimensionnelle.
Un enjeu industriel
En parallèle du projet ORPLAST, plusieurs groupes industriels ont sollicités ARMOR, afin de recycler leurs matières sous forme de filaments 3D. Dès 2018, Alstom, voyant l’opportunité de s’inscrire dans une démarche de production plus durable, a fourni des granulés de polycarbonate ignifugé formulé avec un retardateur de flamme. Un filament 3D a alors été produit, permettant aux ingénieurs de fabriquer des pièces fonctionnelles avec le même grade que celui déjà qualifié pour l’injection.
D’autres ont suivi le pas en 2020 et ont missionné ARMOR, à l’image de L’Oréal avec le traitement de bouteilles cosmétiques pour produire des filaments 3D en rPET, ou de Michelin, dans le cadre de la réutilisation de pneus en PLA, PEBA ou TPU, broyés puis transformés en filaments pour le prototypage.
De par son principe de fonctionnement et les matériaux utilisables, la fabrication additive a donc une réelle carte à jouer en tant que solution de production durable et circulaire.